Déjà le 427e, hélas, hélas !!!
Hello,
Une histoire vraie un peu longue, des photos et des liens
post concert, c’est le programme de ce numéro exclusivement consacré à Tim.
Des bises réglementaires aux filles. dup
La procédure à la
RATP, c’est la procédure !
Si vous trouvez un téléphone dans le métro ou le RER,
surtout ne le laissez pas à la RATP. Vous risquez plus de compliquer la vie
de son propriétaire que de lui
rendre service, car un agent de la Régie applique la procédure, rien que la
procédure.
Les faits
Samedi 21 juin. Mon fils Timothée perd son téléphone
portable dans le RER B dans la nuit de samedi 21 juin à dimanche 22 juin.
Par chance, un voyageur le trouve.
Il laisse gentiment
plusieurs messages à différents contacts sur le téléphone de Tim entre
2h30 et 4h00 du matin (certains d’entre vous peuvent en témoigner).
Dimanche 22 juin. Timothée réussit à joindre la
personne qui a trouvé son téléphone. Elle le dépose à la gare de St
Rémy-lès-Cheveuse.
A 11h30, Timothée se présente au guichet pour récupérer son
portable. Après avoir décrit le téléphone (marque, modèle, couleur), la femme
derrière le guichet lui demande le code IMEI. Mon fils ne le connaît pas car
c’est une amie qui lui a donné le téléphone. Par contre, il lui fait remarquer
qu’il sait que son téléphone est là, qu’il est capable de le décrire et de
donner le code SIM. N’est-ce pas la preuve que ce téléphone est bien à
lui ? L’employée zélée persiste et déclare à nouveau que « La
Procédure, c’est de donner l’IMEI ».
Venu chercher Tim depuis Rambouillet (20 km), je suis témoin
de ce dialogue et je peux affirmer qu’à aucun moment, il ne s’est montré
désagréable. Nous décidons de joindre l’amie qui a donné le portable.
Dimanche 13h15. Nous recevons enfin par mail, la
facture du téléphone acheté chez
Darty. Nous transmettons tous les numéros existants sur ce document. Hélas,
aucun de ces numéros ne ressemble, d’après ce que nous affirme la représentante
de la RATP, au numéro sous la batterie du téléphone (qu’elle a pu ouvrir
uniquement grâce aux indications de mon fils !!!). Après un entretien d’un
bon quart d’heure au téléphone avec son supérieur, elle revient en nous disant
« sans numéro IMEI pas de téléphone ». Elle va donc l’envoyer à 20
heures aux objets trouvés rue des Morillons, « c’est la procédure ».
Dépités devant une attitude qui frôle le grotesque tout en
« soit disant » respectant la procédure, nous décidons de rentrer à
la maison. Timothée commence tôt le lundi matin son travail d’été et son
téléphone lui serait d’une grande utilité.
Dimanche14h30. Arrivés chez nous, nous expliquons la
situation à mon épouse qui décide de téléphoner à la gendarmerie de Chevreuse
où le gendarme de garde n’en revient pas. « Vous avez la chance de tomber sur
une personne honnête qui laisse le téléphone à la gare et vous prévient, vous
prouvez qu’il est à vous et elle ne veut pas vous le rendre ! Appelez-moi
si elle persiste et j’interviens ! » nous dit-il.
Dimanche 15h00. Forts de ce soutien, nous retournons
à la gare RER de St Rémy-les-Chevreuse pour essayer à nouveau de convaincre
l’employée procédurière. Rien n’y fait, pas même une conversation téléphonique
de 15 bonnes minutes avec le gendarme cité précédemment. Bien au contraire,
derrière sa vitre, elle devient agressive et insultante : « Vous
n’avez rien d’autre à faire le dimanche ? nous dit-elle…Vous ne voulez pas
comprendre, je veux le code IMEI, c’est la procédure… Vous devez travailler
dans un bureau pour être aussi bornés… On voit bien que vous n’avez pas
l’habitude de communiquer avec les gens… moi, je travaille le dimanche, vous
non… etc. »
Dimanche 16h00. Devant autant de bêtise, nous
décidons de rentrer chez nous non sans nous être arrêtés au passage à la
gendarmerie pour remercier le gendarme de garde qui n’en revient toujours pas.
Timothée devra se rendre rue des Morillons dans 4 jours pour y récupérer son
téléphone !!
Découverte !
Quelle n’est pas notre surprise, quand en consultant
internet, nous découvrons sur le site de la préfecture de police la
« procédure » pour récupérer un téléphone perdu. Je vous laisse la
lire :
L'objet est un téléphone portable, il vous faut présenter les éléments suivants :
le numéro IMEI (numéro de série
qui peut vous être donné par votre opérateur et figurant sur la facture
d’achat) ou, par défaut, le numéro de la
carte SIM.
Alors, avant de se référer à la procédure, il convient de
savoir lire jusqu’au bout. Ce que n’a pas fait l’employée du dimanche. Car
évidemment, le numéro de la carte SIM nous l’avions et jamais elle nous l’a
demandé. Ce pourrait être une histoire de blonde comme la couleur de cheveux de
cette femme. Mais, même si elle va faire rire toutes mes relations, sur le coup
elle ne nous a pas vraiment amusés.
Demande
Je ne sais pas si je respecte bien la procédure mais, j’ai
demandé à la RATP, si elle a eu la patience de me lire jusqu’au bout, de bien
vouloir chercher comment nous dédommager pour cet abus de procédure.
- 80 kilomètres en voiture ;
- 5 heures perdues ;
- 2 déjeuners à la brasserie de la gare en attendant l’envoi
de la facture du téléphone (nous n’avons pas pris le menu gastronomique) ;
- le dérangement de la gendarmerie qui a sans doute mieux à
faire ;
- le dérangement de l’employée qui n’a pas pu continuer à
regarder son film « Nos jours heureux » ;
- les frais pour récupérer un téléphone bien usagé qui
valait 24,50 euros il y a quelques années.
Vous voulez les factures et une note de frais ou on négocie
le tout à 200 euros ou en billets de métro ? ai-je demandé dans mon
courrier de réclamation.
Précisions
Quelques points à préciser à cette collaboratrice débordante
de zèle et de mépris.
Journaliste et pharmacien, je dirige une petite société de
presse. Donc effectivement, je n’ai pas l’habitude de communiquer !!!
Bon je reconnais que je ne lui ai rien dit, elle a dû être
formée à la psychologie et à l’analyse comportementale pour deviner aussi
‘facilement’ qui sont les gens face à elle !!!
En outre, quitte à écrire une belle histoire, autant la
faire lire. Je vais donc m’employer à diffuser cette petite chronique auprès de
mes lecteurs qui, j’en suis certain, sauront l’apprécier. C’est la procédure
habituelle, un journaliste qui écrit doit publier.
Enfin, je ne doute pas des difficultés quotidiennes que
rencontrent un grand nombre d’employés de la RATP ou de la SNCF. Mais, tomber
sur trois Rambolitains insistants pour récupérer un modeste téléphone le
dimanche après-midi, voilà c’est certain, une épreuve propre à déclencher un
droit de retrait. Heureusement, ils étaient déjà en grève.
Moralités
1. Il peut être est préférable de ne pas retrouver son
téléphone plutôt que de tomber sur une personne honnête.
2. Appliquer la loi, n’empêche pas de réfléchir. Encore
faut-il être doté d’un peu de bon sens et d’humanité.
3. Enfin, si vous passez un dimanche à St Rémy et que notre
blonde enveloppée s’ennuie derrière son guichet, dites-lui mer….ci de la part
de Tim, c’est la procédure de politesse.
Tim en concert à Versailles le 21 juin
Heureusement, samedi soir, nous avions passé un excellent
moment avec Tim sur scène. Merci à tous ceux qui sont venus le soutenir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un moyen de communiquer ensemble