14 avril 2008

Coups de cœur

Le p’tit dup de lundi


le 14 avril 2008, déjà le 209e, hélas !



Je ne sais pas vous mais, moi, je ne vois plus le temps passer. Dire qu'il y a une semaine, je vous donnais des nouvelles de la sortie vélo. Aujourd'hui, certains d'entre vous pensent déjà aux vacances de printemps alors qu'il pleut sans cesse. Sans compter que vous êtes sans doute aussi très nombreux à préparer l'été. Bon, désolé pour les histoires envoyées pendant la semaine, ne soyez pas inquiets, vous mes fournisseurs officiels, elles viendront bientôt. Pour gagner du temps, je vous fais part des coups de cœur de mon double, mister Crosnier, publiés il y a quelques jours sur le site visiteactuelle.com. On m'a d'ailleurs conseillé de prendre plutôt le prénom de mon arrière-grand-père comme pseudo de journaliste, ce qui donnerait Théodore Crosnier... Qu'en pensez-vous ?
En ouverture, une expo d'Anne Ferreira pour juin.
Une bise à toutes les filles. dup


Livres et musiques de printemps

Pour peut-être, vous permettre de bookcrosser, voici quelques conseils de lecture et de musique à offrir à un inconnu après les avoir découverts.

Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu (Albin Michel)
Voici un premier roman exceptionnel dont on sort bouleversé. Sépha Stéphanos tient une épicerie à Washington, cet exilé éthiopien voit sa vie changer quand il rencontre Judith et sa petite fille. Ce livre est teinté de nostalgie et de fatalisme, son jeune auteur (29 ans) réussit dans un style calme à nous toucher par sa grande sensibilité.

Rêve d’amour de Laurence Tardieu (Stock)Alice a trente ans quand son père décède. Elle entreprend alors de retrouver l’image de sa mère auprès du dernier homme qu’a aimé sa mère morte 25 ans plus tôt. Une fois encore, Laurence Tardieu nous enchante par son écriture précise et bouleversante. Comme un peintre, elle pose ses mots par touches, par couleurs et nous parle comme personne du cheminement de l’âme. Le roman de Laurence a été sélectionné dans "les talents fnac", félicitations. Et si, vous n'avez pas lu ses livres précédents, vous les trouverez dans toutes les bonnes librairies.

La rêveuse d’Ostende d’Eric-Emmanuel Schmitt (Albin Michel)
Pour guérir d une rupture sentimentale, un homme se réfugie à Ostende, ville endormie face à la mer du Nord. Sa logeuse, la solitaire Anna Van A., va le sur prendre en lui racontant l'étrange histoire de sa vie, où se conjuguent l'amour le plus passionné et un érotisme baroque. Superbe mystificatrice ou femme unique ? Il est aussi question de la lecture, de l'amour, de la mort dans ces cinq nouvelles où le suspense tient jusqu’au point final.

La petite fille de Monsieur Linh de Philippe Claudel (Livre de Poche)
Un autre roman sur l'exil, l'amour et l'amitié à vous conseiller. Le roman de Philippe Claudel se lit vite, trop vite peut-être. Il convient d’y revenir.

Pauline Croze, un bruit qui court (Wagram)

Deux ans après son premier album et une tournée fantastique, la jolie brune est de retour. Les douze titres de ce nouvel album, tous différents, sont très riches. Des ambiances souvent nostalgiques portent à merveille la voix très particulière de la chanteuse. De l'émotion, de la créativité, une nouvelle étape réussie pour Pauline dont la voix fascine et envoûte.

Yael Naim (tôt ou tard). Vous avez sans aucun doute déjà entendu les sublimes chansons de Yael Naim en hébreu ou en anglais. Cette jeune perle de la folk a su toucher non seulement une jeunesse en quête de belles idées mais toutes les autres générations par ses mélodies d’une beauté revigorante. Une nouvelle trouvaille de tôt ou tard.Syd Matters, Ghost days (Because Music). Dans le domaine pop folk, côté homme, je vous propose le troisième album de Syd Matters. De nombreuses références sont semées dans ces chansons, Radiohead, Pink Floyd ou Leonard Cohen. Plus que tout cela, il convient de saluer un travail d’orfèvre pour ciseler les mélodies doucement mélancoliques.

Vermeulen, Petit pépé (L’alg@rade)

Pour les fidèles de cette chronique, Vermeulen ne doit pas être un inconnu. Je vous avais parlé ce rouennais à l’occasion de son précédent album ( Le Pianiste du Transatlantique). Ce nouvel opus est cependant fort différent. Il est né d’une rencontre avec Patrick Zygmanowski au cours d’une émission sur France Musique. Entouré d’excellents musiciens classiques, Vermeulen quitte son ambiance jazzie et nous charme avec ses chansons tendres et délicates.

Les liens

Pauline Croze

Yael Naim

Syd Matters

Vermeulen

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