22 février 2012

La vache !

Déjà le 363e, hélas, hélas !!!



Ave, morituri te salutant !

Il y a des jours plus intellos que d’autres. L’autre jour, c’est-à-dire l’autre jour, je suis passé voir Michel Tournier chez lui. Il est, à 88 ans, toujours vaillant et vif d’esprit. Nous avons discuté comme à l’habitude à bâtons rompus, abordant notamment le sujet de la photo qui lui tient particulièrement à cœur, ayant lancé les rencontres photographiques d’Arles et de se demander s’il s’agit d’un art du même niveau que la peinture, la musique ou la littérature. Contrairement à son écriture pour laquelle il espère qu’au moins un de ses livres passera à la postérité, il pense qu’aucune de ses 6000 photos présente le moindre intérêt. L’auteur du Roi des Aulnes m’a également confié qu’il avait trois regrets : ne pas parler anglais, ne pas savoir jouer d’un instrument de musique et plus surprenant n’avoir jamais jouer au tennis ! Amusant.
Le soir même, chez des amis, la conversation post prandiale prit elle aussi une tournure bien sérieuse. Notre discussion portait en effet sur la fin de vie et sur le fait exprimé par notre hôte que les 8 derniers jours de la vie coûtent aussi cher à la société que tout le reste de la vie de la personne. Faut-il vraiment, nous a confié Denis, s’acharner ainsi ? Question délicate, d’autant qu’il est périlleux de diagnostiquer à coup sûr qu'il s'agit bien des 8 derniers jours. La date de péremption de l’être humain est plus compliquée à calculer que celle des yaourts.
Il nous faudrait sans doute prendre un peu de marge mais, dans l’autre sens pour être certain d’être dans les 8 derniers jours. Un délai moyen de 15 jours me semble plus raisonnable. Mais, j’y pense comment être assuré que nous sommes bien là dans les 15 derniers jours qui précèdent le trépas. Finalement 1 mois ante mortem paraît plus sécurisant si j’ose cette formule.
Quoi que ! Quoi que ! Ne devrait-on pas carrément déterminer qu’à partir de tel âge, l’être humain coûte trop à la société ou d’un autre point de vue ne présente plus un bilan positif. Voilà la solution, non ? Oui, mais quel âge ? 100 ans, 95, 85, 65, 55 ???? La vache, bientôt mon tour !
Une bise non périmée à mes amies. dup


Toujours dans l’intellectuel

Homographes non homophones
Homographes homophones
Homophones

En français : deux mots composés des mêmes lettres se
prononce toujours de la même façon !
En êtes vous bien sûr ?
Voici quelques exemples d’homographes de
prononciations différentes !
(Homographes non homophones)
Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je
vis ces vis. Nous portions nos portions, lorsque mes
fils ont cassé les fils. Je suis content qu’il vous content
cette histoire. Mon premier fils est de l’Est, il est fier et
l’on peut s’y fier, ils n’ont pas un caractère violent et ne
violent pas leurs promesses, leurs femmes se parent de
fleurs pour leur parent. Elles ne se négligent pas, je suis
plus négligent. Elles excellent à composer un excellent
repas avec des poissons qui affluent de l’affluent. Il
convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une
lettre pour les inviter, c’est un bon expédient. Il serait
bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de
belles éditions.

Voyons aussi quelques exemples d’homographes de
même prononciation
(Homographes homophones)
Cette dame qui dame le sol Je vais d'abord te dire
qu'elle est d'abord agréable. A Calais, où je calais ma
voiture, le mousse grattait la mousse de la coque. Le
bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.
On ne badine pas avec une badine. en mangeant des
éclairs au chocolat à la lueur des éclairs. En découvrant
le palais royal, il en eut le palais asséché, je ne pense pas
qu'il faille relever la faille de mon raisonnement.
Voici le meilleur exemple d’homophone
(mot de sens différent mais de prononciation identique)
le ver allait vers le verre vert.



Enfin un sourire, mais dans la suite logique du sujet

Un homme âgé se retrouve sur la table d'opération, attendant d'être opéré.
 

Il insiste pour que ce soit son gendre, l'éminent chirurgien, qui procède à cette chirurgie.
 

Avant d'être endormi, il demande à parler à son gendre et lui dit: « Ne sois pas nerveux, fais de ton mieux.
 Et si ça tourne mal et que quelque chose devait m'arriver, souviens-toi que ta belle-mère va aller.........
 
HABITER CHEZ TOI !!!!!!!!! »

1 commentaire:

  1. En réponse à ton papier sur les derniers instants de vie, je crois utile de rappeler la blague du Chat (de Geluck) : " quand ta dernière heure a sonné, il suffit de ne pas aller lui ouvrir !"

    A+

    Denis

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