Déjà le 370e, hélas, hélas !!!
Bonjour,
Lundi matin, pas le temps,
lundi après-midi non plus, lundi soir pas davantage. Bref, nous sommes mardi
fin d’après-midi et je trouve enfin un petit moment pour vous raconter la belle
histoire que m’a envoyée Eric LM.
Rien à ajouter, si ce n’est
que Christophe Fold recevra la compilation pour avoir ouvert la 20001e
page du ptit dup.
Bises à toutes. dup
Bien sympa, non ?
Au cours d’un dîner d’une œuvre
de charité, le père d’un enfant handicapé a prononcé un discours inoubliable… Le
voici :
On dit que Dieu fait tout
avec perfection…
Où est la perfection en
Shay, mon fils?
Mon fils ne peut pas
comprendre les choses comme les autres enfants.
Mon fils ne peut pas se
souvenir comme les autres enfants…
Où est donc la perfection
de Dieu?
Je crois qu’en créant un
enfanthandicapé comme mon fils, la perfection que cherche Dieu est : comment
nous réagissons à cet enfant…
Voici une petite anecdote
pour illustrer mes propos.
Un après-midi, Shay et moi
nous nous promenions près d’un parc où des garçons jouaient au base-ball. Shay me dit : « Penses-tu qu’ils me laisseraient jouer? ».
Je savais que Shay n’est
pas le genre de coéquipier que les garçons recherchent d’habitude, mais
j’espérais quand même que
l’on permettrait à Shay de jouer. Je
demande donc à l’un des joueurs de champ si Shay peut participer…
Le joueur réfléchit
quelques instants et dit : « Nous
perdons par six points et nous sommes à la huitième manche, je crois qu’il peut
faire partie de l’équipe et avoir
l’occasion de frapper au neuvième tour. »
On dit à Shay de mettre
son gant et de prendre position. A la fin de la huitième manche, l’équipe de
Shay a marqué quelques points mais reste toujours menée de trois points.
Vers la fin du neuvième
tour, l’équipe de Shay gagne encore un point ! L’équipe a maintenant deux points de retard et encore une chance de remporter la
partie…
Chose étonnante, on lui
donne la batte. Tous savent qu’il
est presque impossible de gagnercar Shay ne sait ni comment tenir la batte, ni
comment frapper une balle.
Lorsque Shay s’est placé
sur la zone de réception (marbre), le lanceur avance de quelques pas et lance
la balle assez doucement pour que
Shay puisse au moins la toucher avec la batte.
Shay frappe lourdement au
premier lancer, sans succès. Un de ses coéquipiers vient à son aide et les deux
prennent la batte, attendant le prochain lancer.
Le lanceur avance
davantage et jette légèrement la balle à Shay. Avec son équipier, Shay frappe
la balle qui roule vers le lanceur
qui la ramasse. Il aurait pu facilement la lancer au premier but, éliminer
facilement Shay et le jeu se terminait.
Mais voilà, le lanceur
jette la balle très haut dans le champ droit loin au delà du premier but. Tous
se mettent à crier : « Cours
au premier but, Shay ! Cours au premier but !!! »
Jamais il n’avait eu l’occasion
de courir au premier but….
Shay galope le long de la
ligne de fond, tout étonné. Quand il atteint le premier but, le voltigeur de
droite a la balle en main; il pourrait facilement la lancer au deuxième but, ce
qui éliminerait Shay qui court toujours. Mais il lance la balle par dessus le
troisième but et tous crient : « Cours au deuxième ! Cours au deuxième !!! »
Les coureurs devant Shay s’approchent
du deuxième but, l’adversaire se dirige vers le troisième but et s’exclame : « Cours au troisième! »
Quand Shay passe par le
troisième, les jeunes des deux équipes le suivent en s’écriant :« Fais
tout le circuit, Shay !!! » Shay complète le circuit, atteint la zone de réception
(le marbre) et les joueurs le soulèvent sur leurs épaules.
Shay est un héros !!!! Il
vient de faire le grand chelem et de gagner le match pour l’équipe.
Ce jour là continue son père,
les larmes aux yeux, « ces 18 garçons ont atteint leur propre niveau de la
perfection de Dieu. »
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