Déjà le 384e, hélas, hélas
!!!
Bonsoir,
Cette semaine, Théodore
vous fait part des ses écoutes musicales. A prendre et à laisser. Une bonne
nouvelle aussi, dans un mois les jours vont à nouveau allonger.
Quelques photos bien vintage en prime et deux autres pour lesquelles on se
demande si le photographe l’a pris dans l’œil ou dans le nez.
Des bises sonores aux
amies les filles. dup
2012, année Dylanienne
Tout commence en mars
quand la Cité de la musique rend hommage au chanteur américain qui a
chamboulé le rock dans les années 60.
De mars à juillet, des milliers de visiteurs viennent découvrir les
années 61-66 de Bob Dylan. Le plus étonnant est d’y voir de nombreux ados, des
jeunes et leurs parents. Toutes générations confondues, on y écoute avec
attention les premières chansons du song writter, on admire les photos de
Daniel Kramer. Puis, en septembre paraît "Tempest", son 35e album
studio. A 71 ans, dont 50 sous le nom de Bob Dylan, il livre 10 chansons dont
certaines rentreront sans doute au panthéon dylanien. Le style demeure, même si
la voix parfois s’écorche.
Longtemps considéré comme
«le fils de», Jakob Dylan et son groupe californien, The Wallflowers ont sorti
leur sixième album, Glad All Over, en octobre. Après une pause de sept ans, cet
opus porte plutôt bien son nom. Sans révolutionner le genre, le groupe livre de
bonnes chansons folk rock, de belles mélodies et des blues bien rythmés. Quand
on lui a demandé, avez-vous parié à savoir lequel des deux, entre l’album de
son père et le sien, serait meilleur, Jakob répond « mon pari serait perdu
d’avance, cher ami ».
Pas facile d’être le fils,
pas simple non plus d’être traducteur. Voilà sans doute, ce qu’a pu penser
notre Francis national en se lançant dans son hommage dylanesque. Il faut
saluer le courage, transcrire de véritables mythes constitue un exercice
compliqué. Francis Cabrel y parvient mieux avec les titres moins connus et il
convient de remarquer une interprétation musicale à la hauteur.
Et puis, l’important dans
tout cela n’est-il pas de donner envie au plus grand nombre l’envie de se
distiller du Dylan entre les oreilles ?
Théodore Crosnier
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