24 juin 2013

Mois de la musique


Déjà le 403e, hélas, hélas !!!

 La musique et moi,

Cela n’arrête pas, la fête de la musique, les concerts, les animations dans les bistro, les nouvelles compos… L’été et ses futurs tubes….

Bon attendant, voici la prochaine date de Tim et un aperçu de ses prestations musicales.

Bonne écoute à tous et bises aux filles, dup



Une chanson de Tim

Tim joue demain mardi 25 juin à 21h30 au Carré Parisien, les promesses de présence vont bien train !!!!



Suite du concert de Sixto Rodriguez où j’étais…

Bon un peu déçu comme c’est exprimé dans un article du monde. Mais, certaines ont bien aimé quand même. 

Sixto Rodriguez sur scène : il lui sera beaucoup pardonné
LE MONDE | 05.06.2013
L'espace d'un instant, un frisson a parcouru la salle. Il a vacillé, sa main s'est perdue sur les cordes, la guitare a fait bling, comme dans un sketch de Bobby Lapointe, il s'est repris. "I, I, aye aye aye aya ayyyyye need your love". Et la foule du Zénith, à Paris, le lui a donné.

Auteur de deux magnifiques albums de folk au début des années 1970, Sixto Rodriguez avait disparu des radars, avant qu'un film, sorti en 2012, Sugar Man, ne mette en scène sa résurrection : on découvrait que ses disques, piratés, avaient connu dans l'Afrique du Sud de l'apartheid un succès que son auteur même ignorait. Sugar Man rendit ses lauriers à ce César inconnu, simple maçon à Detroit. De quoi chanter l'Alleluia. C'est comme ça qu'un concert prévu mercredi 5 juin à La Cigale à Paris (1 500 places), se retrouve complet en deux jours, et que deux Zéniths (6 000 places) suivent le même chemin.

TORCHÉ COMME UN PRINCE
Les mythes s'avèrent parfois à la hauteur du mythe. On le comprend en voyant Sixto Rodriguez arriver sur scène, torché comme un prince, épaulé précautionneusement jusqu'au centre du plateau. Debout devant une foule avide de le découvrir en chair et en os, il a enfoncé son chapeau noir jusqu'à ses grosses lunettes noires, avant de balancer sa main gracieuse sur les cordes de sa guitare... C'est là que le massacre a commencé. Charge aux accompagnateurs de cacher les accords arythmiques et dissonants. "Intéressant, sourira l'un des musiciens anglais réunis pour l'occasion. Nouveau, en tout cas."

Avouons-le : l'homme bousillera sur scène jusqu'à ses plus beaux tubes. "I wonder will this hatred ever end/ I wonder and worry my friend/ I wonder/ wonder don't you ?" Oui, Sixto, nous aussi on se demande et on s'inquiète. Et pourtant, on lui pardonne. Au nom de quoi ? De cette lueur dans ses yeux malins, de ses mains qui dansent, de ses bras qui pendent le long de son corps humble ? De sa présence insondable ?
Le concert s'est transformé en une sorte de grande messe, de communion. La voix se coince ? La foule l'encourage comme on accompagne les premiers pas d'un enfant ou la parole d'un mourant. Dans l'adoration de cette figure anachronique qui marie Patti Smith avec Mickael Jackson, Cochise avec Marlon Brando. Figures de la révolte, de l'incorruptibilité, des sentiers parallèles. Il a fait signe tout à l'heure de ne pas trop applaudir.  Ce serait se moquer. Il a 71 ans et ne prétend rien. Il n'a à son palmarès que d'avoir pondu quelques-unes des plus belles ballades du XXe siècle.

"C'est le mec en colo, qui joue faux de la guitare près du feu mais ne veut pas la lâcher", se marre un ingrat. Mais n'est-ce pas vivre la légende même du rock que d'être là, dans cette assemblée fiévreuse accrochée à la silhouette de cet homme en déroute. Sa fragilité qui déjà nous touchait dans le film nous émeut ici. Et tant pis si le cinéma a simplifié l'histoire pour mieux la magnifier. L'époque réclame des héros positifs.
Pendant que la foule hurle un rappel, Sixto continue de gratter sur sa guitare débranchée comme un enfant que rien ne saurait distraire de son voyage.  Les plus mauvais concerts peuvent aussi s'avérer des moments d'exception.




Une vidéo de Moustaki


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