09 mai 2006

P'tit dup 124


Le p’tit dup du mardi

9 mai 2006 – déjà le 124e hélas !


Bonjour,

L’actualité n’est pas franchement gaie en ce moment. Profitez-en pour souhaiter un bon anniversaire à Sabine Merle des Iles (c’était hier mais il est encore temps) et à Christine Dionisi (le 21). Cette semaine nous abordons le domaine de la publicité avec un test pour les filles pour tout savoir sur leur relation avec le ménage, une histoire de Bruno (lui-même issu d’une grande école) et une image révélatrice.
La bise aux ménagères. Bonne semaine à tous. Dup


Une petite amusante sur les crânes d'oeuf par Bruno Javerzat

Un élève d'une grande école (X ENA …) fait un stage dans une exploitation agricole. Le premier jour pour le tester le paysan lui montre un tas de fumier et lui demande de le répandre sur un champ; 2 heures après il revient tout est fini. Il décide alors de lui donner son après-midi compte tenu de l'efficacité exceptionnelle. Le lendemain, il l'amène au cellier et lui demande de trier 5 tonnes de patates un côté les petites et moyennes et de l'autre les grosses; 2 heures plus tard le stagiaire est assis, une patate dans chaque main et s'interroge. Le paysan s'étonne de son manque d'efficacité alors le stagiaire lui répond:" pour semer la merde aucun problème mais pour prendre une décision impossible."


Publicité mensongère ?




Comment astiquer en se faisant du bien

Voici un extrait d’article paru la semaine dernière. “La ménagère de moins de 50 ans s'est fait lourder par l'humanité publicitaire… Quand on pense que la marque Mir invite sur son site Internet les âmes damnées de la corvée de vaisselle à se prendre en photo avec leur Degraiss'boy, flacon en forme de grassouillet bonhomme, couleur vert crédit Cetelem, on se demande si on ne se fout pas de sa gueule, à la ménagère… Flairant le phénomène, le hérisson sauteur de Gratounettes ­ des éponges en forme de S lancées il y a vingt ans, aujourd'hui numéro deux du top des ventes de la marque ­ dégaine le premier. Pour séduire les jeunettes, histoire de semer les marques distributrices qui lui collent au paquet, ce fringant représentant à picots de Spontex (65 millions d'éponges vendues en France) n'a pas hésité à décliner ses attributs. Son nouveau piège à filles fonctionne par lot de deux. Rectangles spongieux avec faces grattantes, l'une rose Barbie, l'autre violet évêque «girly», le tout emballé sous le nom de la Vie en rose. Une bien jolie promesse.”
En fait, il y aurait aujourd’hui 3 types de ménagère
1. La désimpliquée...
Pour elle, “tout reste à prouver. Parce que, pour elle, le ménage est une vraie tannée. Seul un élément déclencheur la poussera à passer à l'acte. L'acte ménager peut ainsi commencer par un objet, et virer au grand nettoyage de printemps. Dans ses placards, c'est le désert de Gobi. Elle aime les produits «miracles». La désimpliquée passe le plus clair de son temps hors de chez elle.
On note dans cette catégorie une surreprésentation des moins de 35 ans, urbaines et vivant en appartement.”
2. L'efficace...
Pour elle, “ le ménage est une contrainte qui lui tient à coeur. Comme elle n'y échappe pas, c'est la gestion du temps qui prévaut. Un comportement transversal à toutes les tranches d'âge, mais sous-représenté chez les plus de 50 ans. Le ménage est programmé et rodé. En semaine et aussi le week-end. Très attentive au choix de produits qui nettoient, désinfectent et font briller, elle recherche dans ses outils de la polyvalence, du qualitatif et du fonctionnel. Cette comtesse de la corvée ménagère a fait des éponges double face ses quartiers de noblesse. Il y en a une pour chaque pièce, et plusieurs d'avance.”
3. L'exigeante...
Pour elle, “ la chose ménagère est omniprésente. On retrouve les retraités et les femmes avec enfants, obsessionnelles de la propreté. Histoire de poser le décor, pour 28 % d'entre elles, on marche toujours déchaussé dans leur maison. Elles considèrent à 47 % que «le ménage est un plaisir». Il y a chez cette duchesse de l'antitache une quotidienneté de la pratique du nettoyage, suivie d'un rituel pendant lequel, une fois par semaine, elle s'attaque aux vitres, aux murs, vide les tiroirs et tout le barnum. L'organisation du ménage est chose inconsciente. Si les sociologues l'interrogent, elle répond : «J'ai toujours fait comme ça, et c'est comme ça.» Comme l'artisan, elle travaille avec des outils élaborés, et en invente. Découpant les éponges en deux, dans le sens de la longueur, elle traque la crasse avec des lames de cutter, une ex-brosse à dents... Les innovations doivent correspondre à ses préoccupations. Sinon, elle n'achète pas.
Quand on sait qu'il se vend en France 160 millions d'éponges par an et que l'acte d'achat en hypermarché est inférieur à dix secondes ; que, sur la totalité des ventes Spontex, ce sont les femmes qui achètent à 78 %... alors, oui, les pourvoyeurs d'armes à récurer ont intérêt à leur en promettre aux Pénélope ménagères. “

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