25 mars 2007

en avance

Le p’tit dup du lundi


le 25 mars 2007
déjà le 163e hélas !


Euphorisme de la semaine : « Lever le coude est la meilleure façon de ne pas baisser les bras. »

Bonne semaine à toi,
Je sais que tu désirais depuis bien longtemps savoir qui pouvait bien se cacher derrière ce club privé et secret nommé les 10A. Si je ne peux pour des raisons de sécurité te révéler la signification exacte du nom de cette société, voici néanmoins et pour la première fois depuis la création, quelques photos confidentielles révélant le charisme extraordinaire des membres des 10A. Certes, le grand maître reste incognito, le risque d’être reconnu étant trop dangereux mais une fois revenu de ta surprise, tu reconnaîtra, de gauche à droite et sans relation directe avec leurs opinions politiques : Philipe Da, Philippe H, Philippe M, Eric, Philippe Du, Benoît (accroupi), Marc, Philippe De et Philippe Di. Je suis certain qu’avec ta perspicacité, tu as remarqué qu’il y a beaucoup de … polos bleu marine !
A part cela, je garde d’excellentes histoires pour la semaine prochaine et vous livre les coups de cœur de Michel Crosnier.
Pour finir, comme ma correction naturelle m’y pousse, une énorme bise aux filles. Dup




Sérieusement, soyons fous ! de Michel Crosnier
« Tout est beau chez elle y’a rien à jeter », chantait Georges Brassens. Cette constatation convient parfaitement au premier album de Mika. On s’arrache avec raison Live in Cartoon Motion (chez Barclay) de ce jeune Anglais d’origine libanaise. Pas une des chansons ultra pop n’est à jeter, elles sont drôles, dynamiques, entraînantes. Vous avez parfois l’impression de les avoir déjà entendues parce que cela vous rappelle Freddie Mercury, les Bee Gees, Elton John ou Abba. Peu importe, écoutez Mika en voiture, pendant votre footing ou au cours d’une soirée mais, ce qui est certain, c’est que l’album vous donnera une pêche d’enfer et une folle envie de danser. Mika s’amuse tout au long du CD même avec la pochette très tendance années soixante-dix.
Plus calmes et plus posés, Carla Bruni et Damien Rice le sont sans aucun doute. On attendait le deuxième album de Carla Bruni, elle nous surprend avec une production toute en anglais, No Promises (Chez Naïve), des poèmes trouvés dans la littérature anglo-saxonne. Elle chante avec son style si particulier sur ses compositions folk ou blues et parfois plus rock, à nouveau arrangées par Louis Bertignac. De la douceur, vous en trouverez sur le CD de Damien Rice, sorti il y a déjà quelques mois. Ce songwriter Irlandais possède un charme troublant. Derrière une impression minimaliste se cache de véritables perles, des délices au piano comme Accidental Babies ou son duo avec Lisa Hannigan et sa voix merveilleuse. Un bel univers que celui de Damien Rice à découvrir dans 9 (chez 14th Floor Record).
Dans le même esprit tout fou de Mika, on m’a offert un petit livre qui devrait plaire à tous les passionnés d’humour loufoque et aux amateurs de citations. Cela peut toujours servir dans une lettre, un exposé ou une déclaration. Dans la préface signée par Pierre Perret, ce dernier note à propos des Euphorismes de Grégoire (chez Max Milo par G. Lacroix) : "Dans Euphorisme n’y a-il pas Euphorie ? C’est l’état exact dans lequel me laissent ces pépites verbales." Mieux que de longs discours, quelques exemples vous éclaireront sur la nature de ces citations :
Tout est relatif et encore…ça dépend ! C’est toujours les meilleurs qui s’en vont ; alors qu’est-ce qu’on fout ici ? A force de me planter, je vais finir par pousser.
Plus sérieux mais également dans l’analyse de la profondeur humaine, je vous conseille en ce mois de mars, le dernier livre de Philippe Besson. J’avoue avoir été parfois déçu par cet écrivain de l’âme. J’ai retrouvé avec Se résoudre aux adieux (chez Julliard), la veine et le talent découverts, il y a quelques années, dans L’Arrière-Saison. De Cuba à Venise, en passant par New York, Besson laisse la plume à Louise qui pour se libérer de l’emprise d’un amour perdu. Si les écrits consolent, ils ne soignent pas. Il semble à découvrir la correspondance de l’héroïne que la seule véritable thérapie réside dans la découverte d’un nouvel amour.

Le blog de Charlotte

Charlotte à Madagascar

19 mars 2007

p'tit dup n°162


Le p’tit dup du lundi


le 19 mars 2007
déjà le 162e hélas !


Euphorisme de la semaine : « La vérité résulte parfois d’un cumul de mensonges qui se compensent»


Hello, hello,
Je suis un peu paresseux cette semaine, alors pas de trop long discours. Cela vous arrange peut-être mais, ce qui risque de vous casser les pieds, c’est le temps nécessaire pour que se charge ma vidéo musicale. Plusieurs voix féminines m’ont redemandé de la musique, alors, comment résister. Pour le reste une pensée, une invitation à un vernissage via ma cousine isabelle (je ne suis pas certain d’avoir bien compris le principe mais, c’est certainement super) et des big bisous pour mes amies. Bonne semaine. Dup


Michel Polnareff, c’est d’actualité



Une invitation de la part d’Isabelle Pitrat

Invite pour la super clodoexpo de Jörg Gessner à la galerie En Marge au 92 rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris. Vernissage le mardi 27 Mars à partir de 19 heures !!! « Placé à part, écrit l’artiste, je regarde, j’observe, je constate, je fais du mieux que je peux, j’écris, j’illustre, je dessine et maintenant j’installe la maison de clodo ». ndlr : j’espère qu’il y aura du rouge au vernissage !!!


Une pensée de Jean Yanne via Marie-Odile

12 mars 2007

160 et un

Le p’tit dup du lundi

le 12 mars 2007
déjà le 161e hélas !


Euphorisme de la semaine : « Il y a des gens modestes et qui tiennent absolument à ce que cela se sache »

Dans la lumière,
Pour en avoir parlé et même y avoir croisé Sylvie (Tacconi), je sais que certains l’ont déjà vue. C’est donc la preuve que je dois inciter les autres à se rendre dès qu’ils le pourront à la magnifique exposition « Peintres de la lumière », sur John Singer Sargent et Joaquin Sorolla, deux post-impressionnistes qui se sont rencontrés à Paris en 1903. Cela a lieu au musée du Petit Palais de Paris, jusqu'au 13 mai 2007, tous les jours, sauf lundi et jours fériés, de 10h à 18h (20h le mardi) (c’est précis, non ?).
Une belle occasion pour les provinciaux de venir quitte, à demander l’hospitalité aux Parisiens via le blog pour ceux qui auraient des soucis d'hébergement.
Pour vos sorties nocturnes, j’ai vu pas mal de films dont le génial, La vie des autres, j’espère que vous aussi. J’ai bien aimé pour un bon moment de détente, « Je crois que je l’aime ». Pour « le dernier roi d’Ecosse », je conseille aux âmes sensibles de se cacher les yeux à certains moments mais, je pense que c’est à voir.
Pour d’autres informations "culture", vous trouverez plus bas les conseils de Catherine Mariau.
Une belle semaine à tous et des bises fleuries aux filles. Dup




Le paradis selon Eric

Au Paradis, l'homme, en face de Saint Pierre, commence son récit :
- Cela faisait un certain temps que je soupçonnais ma femme d'avoir une relation extra-conjugale. Je suis donc rentré chez moi à l'improviste et évidemment, je l'ai trouvée complètement nue sur le lit.
J'ai immédiatement fouillé l'appartement pour trouver le coupable. En vain. Et puis je me suis souvenu qu'habitant au 15e étage d'une tour, nous disposions d'un petit balcon.
J'ai donc ouvert la porte-fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon. Je lui ai piétiné les mains mais il tenait bon... Je suis parti chercher un marteau, à grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher prise. Mais un arbre a amorti sa chute.
Voyant qu'il bougeait encore, j'ai attrapé le réfrigérateur de la cuisine et je l'ai fait basculer sur cet individu.
L'effort a été si violent que j'ai succombé à une crise cardiaque. Et donc me voilà.
- Ah bon ? Répond Saint-Pierre passionné. C'est bon, vous êtes admis au Paradis.

Un second homme se présente et raconte l'histoire de sa mort à Saint-Pierre :
- J'étais en train de repeindre mon balcon au 17e étage d'une tour.
Mon tabouret a vacillé et j'ai basculé dans le vide∑
Mais j'ai eu la possibilité de me rattraper à un balcon deux étages plus bas.
Je pensais être sauvé quand le propriétaire de ce balcon a commencé à me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau. Il était fou furieux que je m'accroche à son balcon. Et pire, lorsque j'ai lâché prise, comme je ne suis pas mort tout de suite, il m'a balancé son frigo sur la tête pour m'achever...
- Oui j'ai entendu parler de cette histoire, vous pouvez entrer au Paradis...

Un troisième homme arrive et entame lui aussi son récit à Saint Pierre :
- Franchement, je ne sais pas comment c'est arrivé. J'étais caché à poil dans un frigo...


L’histoire de Gilles

Ce matin, Mohammed va trouver son patron et lui dit :
- Patron, ji ni peux plus travailler chez toi, tous vos employés sont di racistes!
- Quoi ?
- Qu'est ce que tu racontes là Mohammed ? Qu'il y en ait un ou deux qui soient racistes, je veux bien, mais pas tous quand même
- Si, si. Ji til dis qu'ils sont tous racistes ! D'ailleurs, j'ai fait un test : ji liz ai tous posé la mime question et tous m'ont donné la mime réponse. Ils sont tous racistes, ji vous l'dis.
- Mais, quelle est cette question ?
- Et bien, ji leur ai demandé ci qu'ils diraient si on exterminait
tous liz arabes et tous li boulangers...
Le patron hésite et puis répond :
- Les boulangers ?... Pourquoi les boulangers ?...
- Ah, ti vois... toi aussi !!!


2 idées de Catherine Mariau

Voici deux livres que j'ai bien aimé :A la vitesse de la lumière de Javier Cercas. c'est l'histoire de l'amitié d'un étudiant espagnol (veut devenir écrivain) qui rencontre un autre étudiant américain qui a fait la guerre du Vietnam. Ce dernier pense avoir réussi à oublier cette guerre terrible, il est rattrapé par sa conscience. Livre sur la difficulté d'écrire, le succès littéraire pour le premier héros et le sentiment de culpabilité qui vous empêche de vivre, de vous reconstruire.
"Pas facile de voler des chevaux" de Per Petterson (ndlr : également, un coup de cœur de Michel Crosnier fin 2006). On est plongé au coeur de la nature où se côtoient des familles de bûcheron. Le narrateur est un jeune enfant qui observe les adultes, la difficulté mais la beauté de ce métier de bûcheron : couper les arbres, les acheminer vers le fleuve, le froid, la neige, la sueur, les regards des gens. Les sentiments que l'on exprime pas. On exprime pas alors on agit. Le père du narrateur disparaît pour vivre son amour.

05 mars 2007

le p'tit dup n°160

Le p’tit dup du lundi


le 5 mars 2007
déjà le 160e hélas !



L'euphorisme de la semaine "Tout est relatif et encore...cela dépend !"

Nous vivons une époque moderne et même les maladies se modernisent. Saviez-vous que vous êtes de plus en plus nombreux à être touchés par la mail dépendance. Il s’agit d’un nouveau syndrome dont sont victimes les accros aux messages électroniques. Tellement dépendants que c’est au rythme d’une fois toutes les 10 minutes minimum qu’ils vont relever leurs messages. Forcément, de nouveaux thérapeutes se proposent de prendre en charge cette nouvelle addiction pour faire en sorte que leurs patients ne se connectent plus que trois fois par jour… Toujours concernant les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, seulement 5 % des blogs sont régulièrement mis à jour. Alors, les ptitdup dépendants ont bien de la chance avec une actualisation par semaine.
En ce mois de mars, pensons à Viviane le 5, Jean-Paul Henin le 28 et Jérémie le 29.
Bisous aux filles. Dup
PS : merci à celles et ceux qui alimentent le blog et laissent des commentaires

Sermon
Une petite expérience valant mieux qu'un long discours, un pasteur décide qu'une démonstration donnerait plus de poids à son sermon du dimanche. Pour cela, il met quatre vers de terre dans quatre flacons :
- le premier ver dans un flacon d'alcool,
- le second dans un flacon plein de fumée de cigarette,
- le troisième dans un flacon de sperme,
- enfin le dernier, dans un flacon d'eau bien propre.

A la fin de son sermon, le pasteur donna les résultats de l'expérience :
Le ver dans le flacon d'alcool est mort.
Le second, dans le flacon plein de fumée de cigarette, est mort.
Le troisième, dans le flacon de sperme, est mort.
Le dernier, dans le flacon d'eau bien propre, a survécu.

Le pasteur demande à l'assemblée :
Quels enseignements pouvons-nous retirer de cette démonstration ?

On entend alors la voix d'une petite vieille du fond de l'église :
- Tant qu'on boit, qu'on fume et qu'on baise, on n'aura pas de vers !!


Pour qui le coup de foudre ?



Les conseils du "Docteur" Le Moine

Boire un peu de vin allongerait l'espérance de vie masculine
Boire régulièrement un peu de vin semble allonger de quelques années l'espérance de vie chez les hommes, selon des chercheurs néerlandais qui ont publié mercredi les résultats de leurs travaux.
Pour évaluer l'impact sur la santé et l'espérance de vie de la consommation d'alcool, ils ont suivi 1.373 hommes nés entre 1900 et 1920 à Zutphen, une cité industrielle des Pays-Bas.
Les chercheurs ont étudié leur consommation d'alcool dans le cadre de sept enquêtes menées sur 40 ans, à partir de 1960. Ils ont suivi certains des sujets jusqu'à leur mort et les autres jusqu'en 2000, en les interrogeant sur ce qu'ils boivent, mangent et fument, et en suivant leur poids et la prévalence chez eux des attaques cardiaques, du diabète et du cancer.
Boire un peu d'alcool, à savoir moins d'un verre par jour, semble être associé à un taux moindre de décès dû à des problèmes cardiovasculaires, selon l'étude.
La consommation de vin semble plus bénéfique que celle d'alcools forts ou de bière. Les chercheurs ajoutent que la consommation d'un-demi verre de vin par jour en moyenne semble associée à des moindres niveaux de mortalité.
Contrairement à d'autres études menées sur les effets de la consommation d'alcool sur la santé, celle-ci s'est efforcée d'identifier son impact sur l'espérance de vie, soulignent les chercheurs.
Ils ont trouvé que les hommes buvant du vin avaient une espérance de vie supérieure de 3,8 années à celle d'hommes n'en buvant pas.
Ces buveurs de vin ont en outre une espérance de vie supérieure de deux ans à celle de personnes buvant d'autres boissons alcoolisées, selon l'étude, qui ne portait pas sur les risques pour la santé d'une consommation excessive d'alcool.
"Le principal message est que si vous consommez des boissons alcooliques, faites-le avec modération - un à deux verres par jour au maximum", a expliqué Martinette Streppel, qui a dirigé l'étude, dans un entretien téléphonique.
"Et si vous devez choisir une boisson, prenez le vin, car il a un effet bénéfique qui dépasse celui du seul alcool", a-t-elle ajouté.
Streppel travaille à l'Institut national de la santé publique et de l'environnement de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas.

Le cube porte bonheur de Gilles Miserey