12 mars 2007

160 et un

Le p’tit dup du lundi

le 12 mars 2007
déjà le 161e hélas !


Euphorisme de la semaine : « Il y a des gens modestes et qui tiennent absolument à ce que cela se sache »

Dans la lumière,
Pour en avoir parlé et même y avoir croisé Sylvie (Tacconi), je sais que certains l’ont déjà vue. C’est donc la preuve que je dois inciter les autres à se rendre dès qu’ils le pourront à la magnifique exposition « Peintres de la lumière », sur John Singer Sargent et Joaquin Sorolla, deux post-impressionnistes qui se sont rencontrés à Paris en 1903. Cela a lieu au musée du Petit Palais de Paris, jusqu'au 13 mai 2007, tous les jours, sauf lundi et jours fériés, de 10h à 18h (20h le mardi) (c’est précis, non ?).
Une belle occasion pour les provinciaux de venir quitte, à demander l’hospitalité aux Parisiens via le blog pour ceux qui auraient des soucis d'hébergement.
Pour vos sorties nocturnes, j’ai vu pas mal de films dont le génial, La vie des autres, j’espère que vous aussi. J’ai bien aimé pour un bon moment de détente, « Je crois que je l’aime ». Pour « le dernier roi d’Ecosse », je conseille aux âmes sensibles de se cacher les yeux à certains moments mais, je pense que c’est à voir.
Pour d’autres informations "culture", vous trouverez plus bas les conseils de Catherine Mariau.
Une belle semaine à tous et des bises fleuries aux filles. Dup




Le paradis selon Eric

Au Paradis, l'homme, en face de Saint Pierre, commence son récit :
- Cela faisait un certain temps que je soupçonnais ma femme d'avoir une relation extra-conjugale. Je suis donc rentré chez moi à l'improviste et évidemment, je l'ai trouvée complètement nue sur le lit.
J'ai immédiatement fouillé l'appartement pour trouver le coupable. En vain. Et puis je me suis souvenu qu'habitant au 15e étage d'une tour, nous disposions d'un petit balcon.
J'ai donc ouvert la porte-fenêtre et c'est là que j'ai vu cet homme, suspendu dans le vide et s'agrippant à la rambarde du balcon. Je lui ai piétiné les mains mais il tenait bon... Je suis parti chercher un marteau, à grands coups sur chaque main, il a fini par lâcher prise. Mais un arbre a amorti sa chute.
Voyant qu'il bougeait encore, j'ai attrapé le réfrigérateur de la cuisine et je l'ai fait basculer sur cet individu.
L'effort a été si violent que j'ai succombé à une crise cardiaque. Et donc me voilà.
- Ah bon ? Répond Saint-Pierre passionné. C'est bon, vous êtes admis au Paradis.

Un second homme se présente et raconte l'histoire de sa mort à Saint-Pierre :
- J'étais en train de repeindre mon balcon au 17e étage d'une tour.
Mon tabouret a vacillé et j'ai basculé dans le vide∑
Mais j'ai eu la possibilité de me rattraper à un balcon deux étages plus bas.
Je pensais être sauvé quand le propriétaire de ce balcon a commencé à me piétiner les mains, puis à me casser les doigts à coups de marteau. Il était fou furieux que je m'accroche à son balcon. Et pire, lorsque j'ai lâché prise, comme je ne suis pas mort tout de suite, il m'a balancé son frigo sur la tête pour m'achever...
- Oui j'ai entendu parler de cette histoire, vous pouvez entrer au Paradis...

Un troisième homme arrive et entame lui aussi son récit à Saint Pierre :
- Franchement, je ne sais pas comment c'est arrivé. J'étais caché à poil dans un frigo...


L’histoire de Gilles

Ce matin, Mohammed va trouver son patron et lui dit :
- Patron, ji ni peux plus travailler chez toi, tous vos employés sont di racistes!
- Quoi ?
- Qu'est ce que tu racontes là Mohammed ? Qu'il y en ait un ou deux qui soient racistes, je veux bien, mais pas tous quand même
- Si, si. Ji til dis qu'ils sont tous racistes ! D'ailleurs, j'ai fait un test : ji liz ai tous posé la mime question et tous m'ont donné la mime réponse. Ils sont tous racistes, ji vous l'dis.
- Mais, quelle est cette question ?
- Et bien, ji leur ai demandé ci qu'ils diraient si on exterminait
tous liz arabes et tous li boulangers...
Le patron hésite et puis répond :
- Les boulangers ?... Pourquoi les boulangers ?...
- Ah, ti vois... toi aussi !!!


2 idées de Catherine Mariau

Voici deux livres que j'ai bien aimé :A la vitesse de la lumière de Javier Cercas. c'est l'histoire de l'amitié d'un étudiant espagnol (veut devenir écrivain) qui rencontre un autre étudiant américain qui a fait la guerre du Vietnam. Ce dernier pense avoir réussi à oublier cette guerre terrible, il est rattrapé par sa conscience. Livre sur la difficulté d'écrire, le succès littéraire pour le premier héros et le sentiment de culpabilité qui vous empêche de vivre, de vous reconstruire.
"Pas facile de voler des chevaux" de Per Petterson (ndlr : également, un coup de cœur de Michel Crosnier fin 2006). On est plongé au coeur de la nature où se côtoient des familles de bûcheron. Le narrateur est un jeune enfant qui observe les adultes, la difficulté mais la beauté de ce métier de bûcheron : couper les arbres, les acheminer vers le fleuve, le froid, la neige, la sueur, les regards des gens. Les sentiments que l'on exprime pas. On exprime pas alors on agit. Le père du narrateur disparaît pour vivre son amour.

1 commentaire:

  1. Moi iaussi i aime bien tes histoires. ji li li pitidup.
    J'ai beaucoup ri aussi avec l'activité sexuelle des retraités de la semaine passée.
    Noël Mariau

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